vendredi 23 septembre 2016

LECON DE VIE : LA PARABOLE DU FERMIER




Il était une fois deux fermiers ; ces deux fermiers possédaient chacun une culture qu’ils étaient capable de cultiver par eux-mêmes, sans l’aide des autres. Mais cela prenait tout leur temps et ils travaillaient dur pour faire la récolte. Les deux fermiers étaient des hommes pieux et honoraient la terre comme ils e doit. Cela engendra un bon partenariat avec la Terre, et ils étaient récompensés par de bonnes récoltes chaque année ; ils étaient capables de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille ; une partie de leur récolte était pour usage personnel, et une partie était vendue au marché pour fournir la nourriture et l’abondance aux autres. Ils vivaient de bonnes et honorables vies. 

Un jour, un humain apparut dans chacun de leurs champs, prétendant avoir un message de Dieu. Les deux fermiers se montrèrent intéressés, et ils écoutèrent attentivement le message qu’il avait. Le messager leur dit qu’ils étaient tendrement aimés et que, grâce à leur dur labeur, ils s’étaient mérités le pouvoir de décupler le volume de leurs récoltes ! 



C’était leur don, et ils avaient maintenant en eux le pouvoir de le faire. Pour activer leur nouveau pouvoir, les fermiers n’avaient qu’à éliminer la vieille culture qui poussait dans leurs  champs. Ils devaient l’enfouir complètement dans la terre en labourant ces champs, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien debout. De plus, ils devaient chercher dans les racines pour trouver des parasites ou des champignons, et rejeter toute impureté qu’ils y auraient trouvé. Une fois cela fait, ils devaient immédiatement semer de nouveau. En prévision du pouvoir qu’ils allaient avoir, le messager leur dit que Dieu était en train de modifier les saisons, amenant plus de soleil et de pluie lorsque nécessaire, et les protégeant de la sécheresse… réarrangeant véritablement les divers aspects reliés à l’agriculture tels qu’ils les connaissaient, afin de permettre l’utilisation de  leur nouveau don. 

Or, la période annuelle de moisson pour les cultures déjà semées était presque arrivée. Les deux fermiers avaient de grandes cultures à maturité qui étaient prêtes à être coupées et vendues au marché, assurant ainsi leur subsistance pour toute l’année à venir, et leur permettant d’acheter les semences pour la culture de la prochaine saison. Les deux fermiers hésitaient à détruire leurs cultures à maturité et à perdre leur sécurité pour la saison future ; après tout, quel mal y aurait-il à la récolter, utilisant ensuite plus tard leur pouvoir ? Cette culture, même si elle était vieille, était quasiment prête, et faire de nouvelles semailles maintenant ne donnerait rien de bon à ce temps-ci de l’année. N’importe quel fermier savait pertinemment qu’aucune semence ne pousserait maintenant. 

Le premier fermier demanda l’avis de sa famille au sujet du message. Après avoir bien réfléchi à ce qu’il avait entendu du messager, lui et sa famille décidèrent que Dieu ne pouvait leur faire du tort, et il détruisit donc sa récolte mûre de la manière spécifiée, et il l‘enfouit totalement dans la terre par un profond labour. Il fit un examen pour trouver toutes les impuretés, les rejetant soigneusement et, de nouveau, il ensemença sans délai ses champs. 

Le deuxième fermier ne voulut pas croire le messager, et il se prépara à faire les moissons comme d’habitude. 

Peu de temps après, les pluies arrivèrent. Ceci bouleversa les deux fermiers car la pluie n’était jamais tombée à cette période de l’année auparavant. Elle arrosa les semences de culture du premier fermier, et inonda la moisson sur pied du second. Puis le vent se leva, alors que jamais auparavant il n’y avait eu de vent. La culture du premier fermier commençait tout juste à pousser à cause de la pluie, et elle ne pouvait donc offrir la prise au vent. Ce qui restait de la culture détrempée du second fermier était debout, exposé aux vents qui déracinèrent le reste facilement. 

Et c’est ainsi que la culture du premier fermier poussa en quantité et à une hauteur qu’il n’avait jamais rêvé imaginer, et il fut ravi de son nouveau pouvoir de créer une moisson abondante… exactement comme le messager l’avait prédit. Le deuxième fermier perdit sa vieille récolte, et il dut attendre un moment où il pourrait s’ajuster avec les nouvelles saisons, et il planta à nouveau ses graines éprouvant de l’incertitude et de l’anxiété au sujet des nouveaux changements saisonniers encore mal connus. 

Mes très chers, quel est ce vieux bagage que vous amenez dans la nouvelle énergie qui vous empêchera d’utiliser votre pouvoir ? Tendez les bras au milieu de votre peur et détachez le cadeau… et allez de l’avant avec votre vie. C’est le temps. 

Ainsi en est-il. Kryeon. 



EXPLICATIONS DE LA PARABOLE DU FERMIER

 

Vous savez maintenant que les paraboles de Kryeon sont remplies de détails significatifs ; en tout premier lieu, on nous présente deux fermiers. Le fermier représente ici clairement un homme marié à la Terre, peinant en harmonie avec la nature pour assurer sa subsistance. Ceux d’entre vous qui ont suivi les enseignements de Kryeon seront en mesure d’identifier le solide lien qui unit l’homme à la Terre, tel que channelé à plusieurs reprises. 

De plus, ces fermiers sont spécifiquement indépendants, c’est à dire qu’ils sont capables de « labourer eux-mêmes leur terre, sans l’aide de personne d’autre ». Nous avons donc une image de deux hommes qui, d’une part, dépendent de la planète pour subvenir à leurs besoins et, d’autre part, qui sont totalement responsables envers tout ce qui les entoure. Cette scène vous est-elle familière ? Elle nous représente en fait, sous une métaphore très accentuée. Les fermiers nous représentent, nous, qui vivons présentement sur la Terre. 

Cette image se réfère également à ceux qui vivent dans une sécurité relative dans le premier-monde (tel que décrit auparavant). Kryeon précise ceci quand il dit que les fermiers mènent une bonne vie et qu’ils ont généralement de bonnes récoltes chaque année. Ceci se réfère au genre de vie que la plupart d’entre nous menons ; à force de travail, nous réussissons en général à boucler notre budget année après année. Kryeon poursuit en situant l’histoire dans une économie libre où « une partie de leur récolte est utilisée à des fins personnelles, et une autre est vendue au marché afin de satisfaire à tous les autres besoins de la famille ». Ces mots sont très importants, car ils situent vraiment l’histoire dans le contexte de notre société de liberté économique. 

La plus grande révélation, cependant, se trouve dans cette phrase : « Un jour, un homme apparut dans le champ de chacun des fermiers, déclarant être un messager de Dieu. Les deux hommes étaient fort intéressés et ils écoutèrent attentivement son message ». Voici un indice surprenant à propos de ceux sur lesquels Kryeon fonde sa parabole ! En effet, comment réagiraient la plupart des gens si quelqu’un se présentait subitement à eux en leur déclarant qu’il a un message à leur communiquer de la part de Dieu ?

La plupart mettraient probablement le type à la porte et se moqueraient de lui (dans le contexte culturel dans lequel nous vivons). Or ces fermiers étaient différents ; « Ils étaient intéressés et ils ont écouté attentivement le message ». Notez qu’ils n’étaient pas seulement intéressés d’une manière passive ; ils ont écouté avec attention. La plupart d’entre vous qui lisez ces mots devinez où cette histoire nous mène… et que Kryeon est sur le point de nous citer une parabole qui met en vedette deux hommes éclairés du Nouvel âge. J’espère que c’est le cas de la plupart d’entre vous qui lisez ces lignes ; mon côté pratique me dit en effet que c’est le genre de personnes qui a dû acheter ce livre. 

Ce n’est pas la première fois que Kryeon s’adresse directement à ceux qui ont déjà découvert leur moi supérieur. Cette parabole est tout spécialement pur eux. Je suppose qu’elle est spécialement pour vous. 

Kryeon décrit ensuite comment le messager leur fait savoir qu’une récompense les attend mais que, pour l’obtenir, ils doivent poser un geste différent et illogique. Il s’agit de quelque chose qu’ils n’ont jamais fait auparavant et qui va à l’encontre de tout ce qu’ils ont appris en agriculture (en d’autres mots ; ne pensez pas en humains si vous voulez obtenir votre récompense). 

Je me suis toujours demandé comment dans la parabole un message de Dieu pouvait être ignoré ? Je me suis ensuite moqué de moi-même quand je me suis souvenu qu’à l’école du dimanche, je m’étais posé la même question quand j’avais appris que le Pharaon durcissait sa position à chaque fois que Moïse lui apportait la preuve indéniable qu’il était de mauvais augure de ne pas libérer les esclaves. Le Pharaon était-il stupide ou quoi ? Kryeon me montre en ce moment que cette même nature inflexible est ancrée dans chacun de nous ! Il est vraiment très difficile de changer notre comportement lorsque celui-ci nous est si familier et que nous l’avons utilisé pendant si longtemps. 

La mise en garde est très claire : les anciennes méthodes ne marchent plus. Les changements de la Terre les feront tomber dans un sol aride, et elles ne porteront aucun fruit. Même les meilleures méthodes et celles qui ont le mieux réussi seront vaines. Celles qui connaîtront le succès seront nouvelles, différentes la plupart du temps, et exploreront des secteurs inexploités. Il y aura également des méthodes pleines d’amour et d’abondance qui donneront d’excellents résultats. 

Cette parabole s’adresse directement aux hommes de lumière, enseignants et travailleurs de la lumière. Elle nous a été donnée au milieu de l’année 1993 et des confirmations étonnantes ont été observées par la suite, prouvant que cette parabole n’avait pas été prise à la légère. Prenez donc quelques instants pour la relire. Elle est courte, mais son message est de la plus haute importance. Quant au messager humain dans cette histoire… devinez qui c’était. 

Kryeon sur le blog de Francesca http://francescadevantsoi.blogspot.fr/


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