vendredi 30 décembre 2016

Au Temple de l’Union à TELOS


  
Salutations et bénédictions ! Je suis Adama, de Telos. Me voilà à nouveau en compagnie d’Ahnamar, l’un de nos doyens vivant à Telos depuis les débuts de notre existence sous terre, il y a un peu plus de 12 000 ans. Celui-ci a vécu à la surface pendant plus de 2 000 ans avant la disparition de notre continent ; il a préservé un corps juvénile depuis environ 14 000 ans, selon votre calendrier. Grand, dynamique et beau, il paraît avoir de 35 à 38 ans. 



À l’époque de la Lémurie, Ahnamar et sa flamme jumelle érigèrent un temple d’une beauté exquise qui se nomme Temple de l’union. Cet édifice rend hommage à l’amour et à l’union des flammes jumelles. Depuis, ils sont les gardiens planétaires de cette étincelle inassouvie d’amour immortel. Je me retire afin de permettre à Ahnamar de poursuivre Bénédictions et amour à tous ceux qui liront ce message. 

À l’époque de la Lémurie, la plupart des hommes et des femmes partageaient leur vie avec leur bien-aimée flamme jumelle. Les mariages prenaient place dans ce temple majestueux. Les couples se paraient élégamment afin de consacrer leur « union » aux énergies de l’étincelle inassouvie d’amour immortel. Bien que celle-ci soit disparue de la surface lors de l’engloutissement de la Lémurie, elle perdure sur cette planète dans le Temple de l’union, qui s’est entièrement élevé vers une vibration de la quatrième dimension lorsque notre continent fut détruit . Ce temple existe encore aujourd’hui près du Mont Shasta, à l’endroit même où il fut érigé autrefois ; il vibre désormais à une fréquence de la cinquième dimension. Si la structure matérielle ne se trouve plus dans votre dimension et ne peut être perçue dans votre réalité, soyez toutefois certains que pour nous elle est bien tangible et réelle. Ce temple est très dynamique et perpétue à ce jour toutes les fonctions qu’on lui avait attribuées au moment de sa fondation. Ce monument est sis dans la cité cristalline de lumière qui existe sous forme éthérée près du Mont Shasta ; il a un diamètre de près de soixante-cinq kilomètres. On vous a promis que cette prodigieuse cité lémurienne prendrait un jour une expression plus matérielle et que plusieurs d’entre vous pourraient la voir et y pénétrer. 

Quand cela se produira-t-il ? Demandez-vous. Nous en ignorons encore le moment précis. Nous prévoyons que ce sera vers la fin de la présente décennie. Quand cette descente aura lieu toutefois, ce temple ainsi que toutes les merveilles de la cité de cristal seront révélés à ceux dont la vibration spirituelle correspondra à celle de la cité ; Aurelia, que vous connaissez aussi sous le nom de Louise Jones et qui était attachée à ce temple à l’époque de la Lémurie, a redécouvert son site lors d’une balade dans les environs de son domicile, près du Mont Shasta. 

Elle a d’abord perçu qu’il s’agissait d’une région très spéciale, sans toutefois pouvoir percer son mystère. Pour des raisons qu’elle ignorait, elle se sentit pousser à revenir fréquemment dans la région afin de s’y promener et méditer. Plusieurs fois par semaine, nous l’observions gravissant la colline. Nous étions toujours ravis de sa venue, surtout la première fois. Nous espérions ardemment le jour où nous pourrions communiquer avec elle directement. À l’insu de son mental extérieur, elle reçut à chaque visite un accueil chaleureux et beaucoup d’attention et d’amour de notre part. 

Plusieurs millénaires s’étaient écoulés depuis que nous avions eu l’occasion de communiquer consciemment avec une personne de la surface à cet endroit. Des riverains viennent aussi se balader sur la colline de temps à autre, mais nul d’entre eux n’a la moindre conscience de ce que représente ce site. 

Petit à petit, nous avons donné à notre amie Aurelia des éclaircissements sur la nature de son coin préféré. Cet endroit qui l’attirait si fortement. Son amour et son grand respect pour le caractère sacré de l’endroit nous ont permis de nous révéler à elle plus ouvertement et de divulguer plus à fond sa participation antérieure au Temple de l’union. 

Aurelia y a récemment célébré un mariage (c’était le 1er novembre 2001) ; elle a alors sollicité notre présence à tous et celle du royaume de lumière. C’était la première fois, depuis l’engloutissement de la Lémurie, qu’une noce prenait place sur le plan physique à l’endroit précis où se situe notre Temple de l’union dans la cinquième dimension. L’occasion fut pour nous source de grandes réjouissances, et nous avons apporté notre concours à la cérémonie. Moi, Ahnamar, j’ai fusionné complètement avec elle. 



À l’insu de son mental externe à l’époque, elle s’était ouverte à une expérience fabuleuse. Suivant son intuition, elle suggéra ce lieu au couple de flammes jumelles qui souhaitait qu’elle consacre leur union. Cet événement réjouit profondément les Télosiens, le Concile lémurien et les êtres du royaume de lumière. Des centaines de milliers, voire des millions, d’entre nous des domaines invisibles ont littéralement assisté à ces épousailles dans leur corps éthéré. D’une certaine manière, il valait mieux qu’Aurelia ne puisse pas nous voir tous réunis, sinon l’ampleur du rassemblement l’aurait intimidée. La population entière de Telos et du royaume de lumière semblait s’être réunie, ovationnant la réactivation dans le spectre physique de l’étincelle d’amour des flammes jumelles à partir de notre temple. 

Ce n’est qu’après la cérémonie que nous lui avons divulgué davantage d’informations sur la nature véritable du temple et sur l’activation fantastique pour la planète qu’avait déclenchée le mariage. Elle avait suivi son cœur et son intuition, et nous constatons avec amusement qu’elle nous avait fourni l’occasion de percer cette ouverture dans le plan physique. Le scénario que nous avions tant espéré se déployait en une séquence dans faille, et ce, sans qu’elle n’ait la moindre idée de ce qui se passait vraiment en parallèle à la cérémonie. L’anecdote nous fit sourire nous aussi. 

Beaucoup constatent que les rapports conjugaux sont souvent catastrophiques ; ils suscitent davantage de stress et de déception que de joie et de bonheur durables, car ces relations déchirantes se fondent sur la dualité plutôt que sur l’unité de l’amour divin. À moins de reposer sur cette unité, une liaison ne pourra jamais assouvir la soif qui vous tenaille. 

Consentez maintenant à ce que je vous fasse quelques remontrances. En tant que gardien de l’étincelle inassouvie d’amour, j’observe depuis un bon moment les rapports que vous entretenez à la surface. À ceux d’entre vous qui cherchent leur bien-aimé/e à l’extérieur d’eux-mêmes, laissez-moi préciser que ce n’est pas ainsi qu’ils le/la trouveront. Votre douce moitié est également partie de vous. Il ou elle possède peut-être un corps distinct dans le monde extérieur, mais il peut être un peu délicat de rencontrer cette personne si vous n’êtes pas prêts. Ce ne sera pas forcément dans votre intérêt, parce que l’expérience maritale tridimensionnelle ne comporte pas toujours cette affinité de caractère et d’esprit ; telle compatibilité n’est possible que si deux êtres atteignent le même degré de préparation et d’évolution. Écoutez-moi bien, chers amis. 

Cherchez d’abord cet autre tout spécial dans chaque cellule et chaque atome de votre cœur et de votre âme ; entamez une histoire d’amour avec lui ou elle. Cette personne est le Soi, votre contrepartie divine qui vit en vous. La relation extérieure n’est rien d’autre que le reflet de votre propre rapport au Soi divin. Quand vous apprendrez à vous apprécier dans chaque aspect de votre essence, de votre nature divine et de votre expérience humaine, et quand l’amour céleste pour le Soi régira votre cœur et votre vie, vous ne chercherez plus ailleurs votre douce moitié. Vous saurez que vous l’avez trouvée. Peu importe la forme extérieure qu’elle prendra, votre cœur sera enfin comblé, serein. 

À ce stade de votre vie spirituelle, le miroir ou le reflet de cet amour absolu pour le Soi ne peut que se manifester concrètement dans votre vie. Il s’agit d’une loi cosmique infaillible. Si vous n’avez pas encore trouvé cet autre, c’est que vous n’en êtes pas là. Malgré tout, il apparaîtra dans votre vie en temps cosmique, et l’attente, s’il y en a une, sera sans importance parce que vous saurez que votre cœur est déjà uni à l’objet de vos espérances et de votre amour. Vous saurez que votre complément divin, ou flamme jumelle, tant souhaité, que cette union divine parfaite se manifestera d’une manière ou d’une autre. Les êtres des dimensions supérieures ont déjà atteint cette perfection de l’amour divin ; s’ils ne l’avaient pas obtenue, ils se trouveraient là où vous êtes. 

Quand vous y accéderez vous-mêmes, vous serez alors élevés vers un domaine supérieur où vous connaîtrez l’union sublime avec l’autre, union qui persiste à vous fuir depuis si longtemps. Elle peut également se produire dans votre réalité tridimensionnelle. Une fois cet état d’amour divin parachevé en votre cœur, tout vous sera offert, même votre flamme jumelle . Au nom de cet amour parfait, je vous suggère de vous mettre dès maintenant en quête de votre bien-aimé/e à l’intérieur même de votre Soi. Voilà la manière la plus rapide de retrouver votre flamme jumelle. Inutile de placer une petite annonce dans les journaux ou de fréquenter les bars pour célibataires. Une fois que vous aurez découvert l’âme sœur en vous, vous vous retrouverez littéralement nez à nez avec cette personne si spéciale ; il vous sera impossible de l’éviter ! 

Accueillez toutes vos épreuves avec l’amour divin. Je vous convie avec plaisir à vous joindre aux cours que je donne le soir dans notre temple à l’intention de ceux qui souhaitent s’unir à leur flamme jumelle. 

Je ne suis en aucun cas ce que vous appelez dans votre langage un « entremetteur ». Nous sommes disposés à vous aider à vous reconnecter avec cette merveilleuse partie du Soi que vous avez délaissée il y a si longtemps ; c’est celle-ci qui vous appellera dans votre vie votre bien-aimée, ainsi que tout ce que vous désirez. Nous ne le ferons pas à votre place, mais nous vous indiquerons comment y arriver par vous-mêmes. Nous vous enseignerons le vrai sens de l’union. 

Le soir, avant de vous endormir, priez vos guides de vous emmener au temple de l’union pour assister à nos cours. Mon équipe souterraine et moi-même vous accueillerons avec grand plaisir. Je vous promets que nous passerons ensemble un bon moment. Grâce au voile qui s’atténue entre les dimensions, plusieurs se souviendront avec bonheur de leurs délicieuses expéditions nocturne. 

Je suis Ahnamar. 

canalisation ADAMA et Aurelia Louise Jones 


Sur le blog de Francesca http://francescadevantsoi.blogspot.fr/

dimanche 25 décembre 2016

Enseignement sur l’Amour Véritable



L’amour véritable est très simplement l’acceptation inconditionnelle de tout ce qui existe au moment où cela se manifeste à vous.

Cela ne veut pas dire pour autant que vous avez à vous compromettre et à dire Oui à un être lorsque votre âme sait qu’il vous faut dire non. Tout est plus subtil. L’acceptation inconditionnelle est intérieure. Vous pouvez ainsi très bien dire à un être Oui, tu es comme cela et je t’aime inconditionnellement, tout en lui disant Non, je ne t’offre pas ceci ou cela. Parce que vous êtes également responsable de ce que vous pensez, dites et faites sur Terre. Et cette responsabilité est totalement guidée par la sagesse du divin en vous qui voit plus loin et plus globalement ce que l’oeil de votre personnalité terrestre ne le peut.



Ainsi, ce que vous pouvez considérer être juste si vous n’êtes pas relié à votre âme ne le sera point et ce que vous jugez injuste ne l’est pas non plus.

Vous savez fort bien reconnaître cet amour, il se ressent par l’ouverture. Oui l’amour est une ouverture infinie. Une ouverture intérieure. Là encore, ne projetez point tout cela à l’extérieur. L’Ouverture est Intérieure. Elle est accepter, dire Oui Inconditionnellement à tous les êtres, à toutes les situations.

Vous êtes ainsi toujours libre de choisir l’amour, de le reconnaître et de lui laisser prendre sa place le plus grandement possible. Ce que vous appellez Dieu peut être nommé l’Amour ou la Vie. Faites-donc maintenant l’expérience de garder en tête et en coeur que la Vie, votre vie et celle des autres, est l’accueil inconditionnel de l’amour. Quelques soient les circonstances et les êtres, tout vous demande d’aimer et de vous laisser pénétrer par l’ouverture de l’infini, l’ouverture de Dieu en vous-même.
Ainsi, de jour en jour, vous reconnaissez cet amour et sa demande infinie d’ouverture intérieure. Et tout naturellement, en aimant de cette façon sacrée, consciente, infinie, vous rencontrez alors de plus en plus de défis d’aimer.

Oui, plus vous aimez et plus la Vie, l’Amour, Dieu, fait venir à vous des opportunités d’aimer ce que vous n’aimez pas encore ou pas encore suffisamment. Tout ce que vous n’aimez pas, que cela soit des êtres ou des situations est une fermeture à Dieu, une fermeture à votre propre énergie et vous devez alors être bien fatigué. Parce que ne pas aimer est très fatigant. 

Puisez-donc au réservoir intérieur de l’amour inconditionnel de votre âme. Elle vous attend, elle vous appelle. A travers toutes les situations de votre vie, elle attend votre ouverture intérieure, votre Oui intérieur.

Savez-vous maintenir votre énergie dans cet amour ?

Si tel n’est pas le cas, vous allez être de plus en plus fatigué. Fatigué de ne pas être au service de l’amour inconditionnel.

Et vous aurez beau cherché, analysé, radiographié, vous ne trouverez ni le sens à cela, ni le remède. Vous avez donc le choix de vivre un engagement intérieur à ressentir ce que vous êtes, ressentir ce que vous dites, ressentir ce que vous pensez et ressentir ce que vous faites.

Quand vous pénétrez ce ressenti qui est la conscience de votre âme, vous savez immédiatement comment résoudre tout ce que vous nommez  "problèmes" parce que la conscience est reliée à l’amour inconditionnel. Et c’est par cet amour que vous vous libérez de toutes les entraves de votre monde. En aimant ces entraves. 

L’amour vécu de façon authentique, sacrée, élargie, inconditionnelle, est le seul chemin à prendre si vous souhaitez vous maintenir ces prochains mois et prochaines années sur Terre. Pour participer à cette communion des âmes promise.

Vous recherchez tellement à vivre à l’extérieur ce que vous avez besoin de ressentir à l’intérieur. Telle est la fonction essentielle de votre corps physique : Vous permettre de ressentir votre âme et de l’émaner, de ressentir votre amour inconditionnel et de l’émaner, de ressentir votre conscience et de l’émaner, de ressentir votre puissance et de l’émaner.

Vous considérez alors que vos dits problèmes ne sont que les chemins pour évoluer vers cet amour infini.  Il suffit pour cela de vous ouvrir. De ne plus vous fermer à ce qui vient à vous, d’aimer ce qui vient à vous. C’est pour cela que vous êtes présent sur Terre. Tant que vous ne ressentirez pas cette harmonie et que votre expérience de la vie au quotidien n’est pas un exemple parfait de cette harmonie, vous ne pouvez pas ascensionner à un autre amour, à une autre conscience, qui vous attendent.


Un  "enseignement" de ORAYA , cet Être de Lumière de la cité cristalline intra-terrestre de TELOS , dans la 5e dimension sur le blog de Francesca http://francescadevantsoi.blogspot.fr/

dimanche 18 décembre 2016

LECON DE VIE : La parabole du Semeur


La parabole du Semeur est un récit imagé où Dieu propose et l’homme dispose, pour le pire… ou le meilleur. Dans l’ Évangile selon Saint Matthieu par exemple, le texte comporte 3 temps.
D’abord, Jésus formule la parabole en elle-même : un semeur lance des graines. Elles tombent dans toutes sortes d’endroits :
·         Au bord du chemin : les oiseaux les ont mangées.
·         Dans les endroits rocheux : il n’y avait pas beaucoup de terre. Les graines ont levé rapidement avant de se dessécher.
·         Dans des épines : les épines ont étouffé les graines.
·         Dans de la bonne terre : les graines se sont multipliées par 100, 60 ou 30.
Ensuite, en réponse à leur question, Jésus explique à ses disciples pourquoi il s’exprime en paraboles. Cette forme d’expression s’adresse au plus grand nombre qui peut ainsi appréhender le sens de la Parole de Dieu. Jésus rappelle d’ailleurs ici à ses disciples la chance qu’ils ont de pouvoir entendre de sa bouche la Parole de Dieu.
Enfin, Jésus donne les clés de lecture de la parabole du semeur :
·         Les graines sont la Parole de Dieu.
·         Les graines mangées par les oiseaux au bord du chemin : c’est le démon (synonyme de Satan, Diable, Accusateur, Adversaire) qui les a retirées du cœur de celui qui a entendu la Parole de Dieu.
·         Les graines tombées dans les endroits rocheux : c’est « l’homme d’un moment » qui accueille la Parole avec joie mais qui abandonne dès qu’il se trouve confronté à des difficultés.
·         Les graines étouffées par les épines : ce sont les soucis de la vie quotidienne et l’attrait pour la richesse qui font passer l’accueil de la Parole après le reste.
·         Les graines qui se développent dans de la bonne terre : c’est celui qui entend la Parole et la comprend. Il fait le bien par la mise en pratique dans sa vie de la Parole de Dieu.




La parabole du Semeur
La parabole du Semeur : le sens du texte
À l’époque du Christ, les paysans semaient d’abord et labouraient ensuite. Quand on sème avec cette méthode, quel gaspillage ! Il y a la semence aussitôt mangée par les oiseaux, celle qui sèche à peine levée, celle qui a bien pris mais se retrouve vite enfouie par les ronces.
Et pourtant, malgré tous les échecs, voici une belle récolte : une semence qui donne 100 graines pour 1 semée et même du 30 pour 1, c’était un rendement inouï pour les paysans de l’époque en Palestine.
A première vue, l’expérience des semailles semble un échec. Mais en réalité, la récolte l’emporte de loin sur cet apparent gaspillage. La parabole se polarise sur le sort des graines alors que l’explication qui vient ensuite s’intéresse principalement à la qualité des terrains.
Cette parabole a probablement été prononcée par Jésus à l’adresse de ses proches disciples lorsqu’il commençait à faire un premier bilan de son activité.
La Parole du Christ a rencontré le cœur des hommes avec des succès divers :
·         Il y a des échecs patents : le Christ s’est affronté aux forces du Mal (les esprits mauvais, les scribes et les pharisiens).
·         Mais il y a aussi l’espoir de la réussite : elle vient de ses disciples qui se sont mis à croire.
Dans la version de l’ Évangile de Marc, l’idéal de « la bonne terre », c’est d’entendre la Parole de Dieu, de l’accueillir et de « produire » au maximum.
Dans celui de Matthieu, il s’agit d’entendre, de comprendre la Parole, de s’ouvrir et de se soumettre à ce qu’elle demande de faire et de porter du fruit, chacun à la mesure de ses capacités. On peut d’ailleurs facilement établir le lien avec la parabole des talents.
Attention toutefois à un contresens que l’on commet fréquemment. Une lecture rapide pourrait laisser penser aux chrétiens qu’il y a ceux qui reçoivent la Parole (c’est-à-dire eux) et ceux qui s’en détournent (c’est-à-dire les autres). Cette vision est réductrice… elle manque surtout d’un peu d’ouverture d’esprit.
En effet, pour ceux qui ont la chance de recevoir la Parole, il y a des jours où ils ne la méditent pas, où elle les gêne ou encore où elle arrive après toutes les urgences quotidiennes. Mais à d’autres moments, car ils ont pris le temps de l’accueillir, cette Parole fructifie et transmet la vie.
La parabole du Semeur : les personnages principaux
Jésus Christ
Jésus-Christ formule la parabole puis en donne le sens. Il fournit en quelque sorte le mode opératoire qu’il privilégie pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour les hommes.
Les disciples
Les disciples ne sont pas nommés et donc présentés comme des élèves qui interrogent leur Maître. Ils veulent comprendre pourquoi Jésus parle en paraboles.
Le semeur
Dans le texte de la parabole, le semeur c’est Jésus qui répand largement la Parole de Dieu sans s’occuper de l’endroit où elle va être reçue.
La parabole du Semeur : la situation géographique
Située à mi-chemin entre Capharnaüm et Tabgha, centres majeurs du ministère de Jésus, la crique du Semeur au mont des Béatitudes fut remarquée pour ses propriétés acoustiques.
L’évangile de Marc décrit un moment où Jésus, en train d’enseigner une grande foule, monte dans un bateau sur le lac de Tibériade pour pouvoir continuer. La tradition fait de cet emplacement l’un des lieux où le Christ aurait pu enseigner les foules.
La parabole du Semeur : méditation
L’homme est une terre. Voilà ce que nous dit Jésus. L’homme est un terrain, et ce terrain doit être ensemencé par la Parole de Dieu. On a l’habitude de penser que l’homme est celui qui cultive la terre. Non. L’homme est aussi une terre à cultiver. On a l’habitude de penser que l’homme féconde la femme. Non. L’homme comme la femme est fécondé par Dieu, par la parole de Dieu, par le Verbe de Dieu, qui est porteur de vie.
Voilà ce que tu nous dis, Seigneur Jésus, toi, le Verbe de vie, qui nous donnes cette parabole du semeur, cette parabole qui est en tête de toutes les autres. Ce n’est pas sans raison : comment entendre les autres paraboles sans avoir d’abord entendu celle-ci ? Car dans cette parole, Seigneur, il est question de la manière dont nous recevons ta parole.
Nous sommes un terrain où tu as semé la bonne nouvelle de la vie en Dieu, de l’amour de Dieu. Mais il peut arriver que cette parole soit passée à côté de nous, qu’elle n’ait même pas été entendue par nos oreilles et encore moins reçue dans notre cœur. Ou que cette parole ait été vite écoutée et vite oubliée. Ou qu’elle ait été étouffée par les ronces ou  par les mauvaises herbes qui poussent si vite et qui sont si difficiles à arracher. Mais il peut arriver qu’une parole, une seule parole venant de toi, ait été vraiment entendue. Alors elle fructifie, cette parole, elle fait son chemin dans notre cœur, elle peut donner une orientation décisive à notre vie. Une seule graine, une seule parole entendue, accueillie, conservée, porte à son tour une multitude de semences.


Thierry BRAC de la PERRIERE
Évêque de Nevers

jeudi 15 décembre 2016

LECON DE VIE : Parabole du trésor caché et de la perle


1.     la parabole du trésor caché.

Matthieu 13.44. Encore, le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme, après l’avoir trouvé, a caché ; et de la joie qu’il en a, il s’en va, et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ–là. en Matthieu 13.44



Deux points de vue, deux leçons

Cette parabole débute avec une formule que nous voyons souvent associée à l’introduction d’une parabole, « Le royaume des cieux est semblable à ceci. » Jésus compare ici le royaume à un trésor caché. Il raconte l’histoire d’un homme qui trouve un tel trésor enfoui dans un champ. Cette découverte le comble de joie au point qu’il nourrit déjà le désir de l’avoir pour lui seul. Il recouvre aussitôt le trésor, retourne chez lui et vend tout ce qu’il possède dans l’espoir d’acquérir ce champ.

Il y a deux façons d’interpréter cette parabole.

·        Certains affirment que cette histoire enseigne la valeur infinie du royaume des cieux. Ce trésor est tellement précieux que celui qui le découvre est prêt à tout abandonner pour le posséder.
·        D’autres suggèrent de voir dans cet homme le Seigneur Jésus lui-même. Le trésor dans le champ représenterait le monde, les hommes pour qui Christ donne sa vie afin de les affranchir d’une condamnation certaine.

La leçon d’aujourd’hui s’intéresse à la première interprétation

Dans notre parabole, l’homme qui a trouvé le trésor avait peut-être été engagé pour travailler sur la terre. Ou encore, il était peut-être le locataire de ce champ. On peut raisonnablement penser qu’il s’affairait à labourer le champ, ou à creuser une tranchée ou encore à planter un arbre. Il est difficile d’en être absolument sûr puisque l’histoire ne le précise pas. Puis, à force de travailler, sa pelle frappe tout à coup quelque chose qui résonna comme un objet creux. De toute évidence, le bruit ne pouvait pas provenir d’un rocher. Il continue alors à creuser avec une vigueur renouvelée et finit par déterrer un vase de terre cuite. Sans attendre une seconde, il ouvre ce vase et à sa grande joie en retire des bijoux et des pièces de monnaie. Il est facile de comprendre pourquoi on se servait de vases d’argile pour mettre à l’abri des objets précieux. Ces contenants maintenaient l’humilité à l’extérieur et ils pouvaient rester presque indéfiniment dans la terre sans se détériorer.

L’excitation commence à remuer le cœur de cet homme. Ah si ce trésor pouvait lui appartenir! Il formule déjà dans son esprit un plan qui lui permettra peut-être de le posséder. Sans plus attendre, il remet le trésor dans son trou, le recouvre à nouveau de terre et retourne chez lui. Il sait qu’il pourrait prendre possession de tout le contenu de ce vase s’il parvenait à convaincre le propriétaire du terrain de lui vendre la portion où se trouvait ce trésor. Sa motivation est tellement forte qu’il est disposé à donner la somme de ses biens si cela pouvait lui permettre d’obtenir l’objet de sa convoitise. Et c’est exactement ce qu’il fait. Il s’en va, vend tout ce qu’il possède, achète le terrain et prend possession du trésor.

En accord avec la loi

Que pensez-vous de cette transaction ? La conduite de cet homme nous laisse perplexes, n’est-ce pas ? En achetant le champ sans révéler au propriétaire la présence du trésor sur ses terres, l’homme semble avoir agi frauduleusement. On est certainement en droit de questionner la moralité ainsi que la légalité de sa démarche. Si cette affaire devait être contestée en Cour, l’un des premiers arguments à être invoqués serait probablement d’avancer que le propriétaire initial n’aurait jamais consenti à vendre son terrain s’il avait su qu’un trésor y était caché. Voilà un argument qui semble difficile à réfuter. Mais pourrait-on vraiment l’utiliser dans un procès basé sur des lois juives? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le juge ne laisserait pas courir très longtemps un tel argument.

Pourquoi ? Considérez bien cette question. Est-ce que le trésor appartient automatiquement au propriétaire du terrain où il est enfoui ? Non.

Selon la loi juive, le propriétaire n’a pas le droit de réclamer ce trésor s’il ne savait pas qu’il se trouvait sur sa propriété. Car lors de l’achat initial, la transaction ne portait que sur le terrain et rien d’autre. Elle ne pouvait pas inclure quelque chose dont l’acquéreur ne connaissait pas l’existence. Ainsi raisonne la juridiction juive. Or si le trésor n’appartient pas au propriétaire du terrain, celui-ci n’avait pas à être informé sur son existence, même si on le sollicitait plus tard pour acheter le terrain où se trouvait ce trésor. Vous voyez que l’homme ayant fait la découverte du trésor a agi en toute légalité, respectant à la lettre les lois civiles juives.



Un trésor caché

Cette parabole enseigne la valeur infinie du royaume de Dieu. C’est pourquoi Jésus fait une analogie entre le royaume et un trésor. Le royaume des cieux a plus de valeur que n’importe quel bien qu’un homme puisse obtenir sur cette terre. La privation même du nécessaire n’est pas un sacrifice trop grand pour en faire l’acquisition. La parabole de la perle souligne le même point en décrivant la réaction d’un marchand qui trouve une perle de grand prix. Reconnaissant l’inestimable valeur de cette perle, il sacrifie tout ce qu’il possède pour l’avoir.

Mais la comparaison ne s’arrête pas là. Le Seigneur Jésus parle du royaume comme d’un trésor caché dans un champ. Autrement dit, ce trésor n’est pas nécessairement visible. Il faut savoir chercher au bon endroit pour le trouver. Voyez-vous, on n’apprécie pas toujours un objet à sa juste valeur. Supposons par exemple que je n’ai jamais entendu parler de la Mona Lisa et vous demandez mon opinion sur cette peinture. Il est fort possible qu’elle me laisse indifférent. Les experts ont beau affirmer que la Mona Lisa est portrait exceptionnel, je ne peux pas dire que sa valeur me saute aux yeux.

Il en est de même des choses spirituelles. Les hommes ne perçoivent pas tous la valeur des vérités éternelles de Dieu. Lorsque l’Évangile est prêché, une petite fraction de l’auditoire seulement en saisira l’importance. La plupart des gens semblent manquer de perspicacité quand on leur parle du monde spirituel. L’Évangile leur est caché dans le sens qu’ils n’ont pas conscience de la richesse qu’il contient. Pour d’autres cependant, il éveillera la foi chrétienne. Ils se disent, ‘Ce message a une telle profondeur qu’il ne peut pas provenir de la pensée humaine. J’en suis fort ébranlé et ému. Je crois que j’ai découvert la vie éternelle.’

Acquérir le trésor

Nous devons maintenant nous pencher sur un autre point. Ce merveilleux trésor, comment a-t-il été acquis ? L’histoire nous dit que l’homme a dû vendre tout ce qu’il avait avant de pouvoir en prendre possession. Peut-on affirmer alors que l’homme, par l’achat du terrain, s’est mérité le trésor? En d’autres termes, doit-on penser que le renoncement aux biens terrestres nous permet de recevoir le salut ? D’ailleurs, Jésus n’a-t-il pas déjà enseigné, "Cherchez et vous trouverez "(Luc 11.9).’ Ou encore, "Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite (Luc 13.24)". Est-on en droit de conclure que le salut s’obtient par des efforts de notre part ?

Notre parabole semble enseigner que nous pouvons nous assurer d’une place dans le royaume en faisant le sacrifice de tout ce que nous avons en propre. Une telle conclusion serait contraire à l’enseignement de Jésus. Notez cette nuance. Ce trésor est un don. L’homme s’est porté acquéreur du terrain contre un paiement mais il n’aurait pas pu acheter directement le trésor. La vie éternelle en Christ est un don gratuit de Dieu. Il est tellement précieux qu’aucun prix ne peut lui être donné. Il ne peut être ni acheté ni mérité. Par contre, il ne faudrait pas croire qu’on peut l’acquérir sans aucune action de notre part. Cette parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l’obligation de se l’approprier personnellement. Et cela ne peut pas se produire sans faire certains sacrifices.

Essayons d’illustrer ce point en prenant l’exemple de l’amour. En effet, on peut expliquer la foi en décrivant la dynamique de l’amour. Aucun prix ne peut être apposé à l’amour puisqu’il ne s’achète pas. L’homme le plus riche du monde ne peut acheter l’amour d’une femme. La plus riche femme du monde ne pourrait pas non plus obtenir l’amour d’un homme en échange d’une somme d’argent. Dans l’amour, un individu se donne gratuitement à un autre. Il fait don de sa personne. Par ailleurs, aussi désintéressé que le motif puisse être, il y a quand même une attente, une espérance que l’autre réponde à cet amour.

L’autre interprétation

Nous allons conclure la leçon en considérant cette autre question. Est-ce qu’il se pourrait que la découverte du trésor représente les hommes que Jésus a trouvés ? Peut-être devrions-nous nous raviser et voir en cet homme le Seigneur lui-même. Jésus est celui qui découvre ce trésor. Il donne tout ce qu’il possède et va jusqu’à se sacrifier à la croix pour acheter le monde dans lequel le trésor est caché. Vous vous souviendrez que cette autre façon d’interpréter la parabole a été évoquée au début de la leçon.

Il est vrai que Jésus a tout donné, même sa vie, pour nous sauver du jugement. Mais est-ce vraiment ce qu’il cherche à illustrer par cette parabole ? J’en doute fort, et voici pourquoi.

Tout d’abord, notez comment cet homme trouve le trésor. Ce fût le simple fruit du hasard. Il ne savait pas qu’il y avait un trésor enfoui près de lui. Il était occupé à accomplir sa besogne habituelle quand, fortuitement, il en fit la découverte. En venant sur terre pour nous sauver, Jésus nous a-t-il trouvé de façon inopinée? Bien sûr que non. Il recherche activement chaque âme perdue, tel un berger qui cherche sans relâche sa brebis égarée. Alors comment le trésor peut-il désigner les êtres humains ?

Deuxièmement, l’homme n’est jamais comparé à un trésor dans les Écritures. L’homme pécheur est plutôt décrit comme un être malade ou perdu dans la Bible. C’est seulement après avoir trouvé Christ que le pécheur peut affirmer qu’il "porte un trésor dans des vases de terre" (2Corinthiens 4.7).

Troisièmement, il faut tenir compte du fait que le trésor n’a jamais appartenu à la personne qui en a fait la découverte. Or l’être humain, dès sa conception, appartient à Dieu. Nous sommes ses créatures, qu’Il a perdues à cause du péché. Et le but de la venue de Jésus est justement de retrouver ceux qui sont perdus. Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu, déclare-t-il en Luc 19.10.

Puis finalement, la notion de tout vendre, de tout abandonner pour s’assurer des privilèges du royaume concerne toujours le disciple. Il en est question dans l’histoire du jeune homme riche qui, désirant être un disciple de Christ, se demandait ce qu’il devait faire pour entrer dans la vie éternelle du royaume. Jésus lui répondit, Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne–le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel... C’est exactement ce que nous observons dans la parabole. L’homme va, vend ce qu’il possède et obtient le trésor. La vente des biens s’applique uniquement aux disciples. Elle ne peut pas convenir au Seigneur Jésus.

Ces raisons montrent bien que Jésus est le trésor pour lequel le pécheur est prêt à tout abandonner. Il sait qu’en gagnant Christ, il obtiendra la vie éternelle. Ce gain, à lui seul, justifie les plus grands sacrifices.

Dans notre prochaine leçon, nous reviendrons sur la parabole du trésor caché et nous tenterons de défendre l’autre interprétation. Nous expliquerons pourquoi il est préférable de voir dans cette parabole l’image du Christ qui abandonne tout pour gagner l’humanité.



2.    La parabole de la perle de très grand prix

C’est une parabole que Jésus utilise pour expliquer la valeur du Royaume des Cieux, comme la parabole du trésor caché qui la précède immédiatement. 


« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée. »
— Évangile selon Matthieu, 13:45-46 
« Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »
— Évangile selon Thomas,  .

Le marchand a vendu tout ce qu'il avait pour obtenir la perle. Cela nous parle du Seigneur Jésus : Il a quitté le ciel, la maison de Son Père, est venu sur la terre non pas comme un roi mais comme un petit enfant pauvre. Il a soigné les malades, s’est occupé des gens que personne n’aimait, et a souffert en voyant ceux qui ne voulaient pas croire en Lui. Enfin Il est mort sur la croix à ta place. Il a été abandonné par Dieu quand Il a porté tes péchés.

Voilà tout ce qu'Il a fait pour que tu Lui appartiennes !

"Vous avez été rachetés... non par de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ." (1 Pierre 1.18)
Le Seigneur Jésus t'aime ! Il t'a payé très cher parce que tu as du prix à Ses yeux (comme la perle précieuse pour le marchand)."Le Fils de Dieu m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi." (Galates 2.20)Il s’est livré = Il s’est donné volontairement, Il a accepté d’être puni à notre place.

Voici une histoire qui n’est pas dans la Bible mais qui nous parle aussi de l’amour du Seigneur et du prix que nous lui avons coûté. Tout joyeux, Clément fait voguer sur la mer le petit bateau qu’il a lui-même sculpté pendant de longues heures. Quelle merveille de le voir voguer sur l’eau, bondissant d’une vague à l’autre ! Tout à coup, une grosse vague emmène le bateau si loin que Clément ne peut que le regarder s’éloigner, et disparaître. Or un jour, se promenant le long de la plage, il voit dans une boutique son petit bateau.

- « Madame, dit-il en rentrant, je veux mon bateau, c’est le mien. C’est moi qui l’ai fait, rendez-le moi, s’il vous plait! »
- « Mais il coûte 10 $ », dit la marchande sans sourciller.

Alors notre petit bonhomme court à sa tirelire, prend tout l’argent qu’il possède et, vite, le donne à la marchande. Avec quelle joie il serre le petit bateau sur son coeur ! Cher bateau, dit-il, je t’ai façonné mais à présent je t’aime encore plus, car pour te posséder, j’ai dû te racheter. A quoi te fait penser cette histoire ? Ne sommes-nous pas comme le petit bateau de
Clément ? C’est Dieu qui nous a créés. Tous les hommes lui appartiennent comme créatures.

Pourtant le péché a été comme cette grosse vague qui nous a éloignés de Dieu. Mais, comme Clément, Dieu n’a pas oublié l’oeuvre de ses mains. Et si Clément a dépensé toutes ses économies pour racheter son bateau, le Seigneur Jésus a dû donner sa vie pour te racheter.

Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A. www.entretienschretiens.com



sur le blog de Francesca http://francescadevantsoi.blogspot.fr/