Sur les nuages reliés à chaque
SEPHIRA de la toile de Sylviane, chaque nuage représente un nom de DIEU.
Septième nom : ADONAI SABAOTH
DIEUX DES ARMEES. Victoire et
Triomphe. Dieu vengeur
Cœur des PRINCIPAUTES. Recteur
HANAIEL, conducteur de DAVID
Planète VENUS
Lettres hébraïques : HE – VAV – HE – YOD
TAV – QOF – AALEPH – BETH – ZAYIN
Lorsqu’un
juif religieux rencontre le Saint Nom dans sa lecture de la torah, il le
remplace par ADONAÏ, qui signifie « Seigneur Dieu », pour ne pas
risquer de prononcer le Nom sacré. Seul le grand prêtre osait le dire à voix
haute, une fois par an, dans le Saint des Saints, l’endroit le plus sacré du
temple, après s’y être longuement préparé et purifié. Voilà pourquoi il ne peut
être compris que par le cœur, par l’enfant intérieur qui se souvient de la
Source bénie.
Alors,
faut-il craindre la magnificence de ce Nom ? Ces quatre Lettres dégagent
sans conteste une grande puissance vibratoire. Que viennent-elles nous dire
aujourd’hui ? Quel message annonce-elle pour l’humanité entière ?
Comment peuvent-elles nous aider concrètement à libérer notre âme de lumière, à
soulever le voile de la dualité ?
La
réponse à ces questions apparaît lorsque l’on écrit ce Nom sacré, Yahvé,
verticalement, en plaçant les lettres de haut en bas. Il dessine alors la
silhouette d’un Homme debout. Yod est la tête, le premier Hé forme les épaules
et les bras, le Vav est la colonne vertébrale, le deuxième Hé le bassin et les
jambes.
Est-ce
une surprise ? Les enseignements spirituels nous révèlent que le Divin se
découvre au plus profond de nous. Ici le Nom secret de Dieu nous dévoile qu’il
porte en Lui l’être humain. Il nous rappelle qu’effectivement, dans notre
Réalité éternelle, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Quand le mental se tait, quand le regard sait unir et non plus séparer, quand
le cœur s’ouvre et choisit d’aimer, ce Nom sacré se fait miroir de notre
Splendeur de lumière.
Cette
conscience peut être un puissant support de méditation : pendant plusieurs
minutes, je vous propose de contempler le Saint Nom vertical simplement dans
une attitude intérieure d’offrande au Divin. Puis laissez-le grandir et prendre
sa place dans tout votre être, de la tête jusqu’aux pieds, en vous identifiant
à lui. Fermez les yeux en répétant doucement « Yod Hé Vav Hé »… Comme
toujours, l’important n’est pas la technique mais la sincérité du cœur, le don
de la personnalité humaine à la Source d’Amour du Père-Mère, dans un élan
joyeux.
Alors
se révèle la réalité de l’Homme fait à l’image de Dieu. Décidément, nous ne
sommes pas ce que nous croyons être, enfermés dans nos limites. Nous ne sommes
pas cet orgueil, ce besoin désespéré de maîtriser ce monde que nous ne
comprenons pas. Nous ne sommes pas ces peurs et ces souffrances nées du long
exil, ce manque d’amour et de communication qui étouffe les âmes. Lorsque nous
courbons la tête, la fausse couronne du roi-ego tombe, en faisant un bruit qui
nous réveille.
Et
Lui, le Bien-Aimé, Dieu, la Force de Vie, Il nous relève doucement. Il nous
fait percevoir la présence de notre Couronne subtile et éternelle qui se
déploie en s’ouvrant comme une fleur aux rayons du Soleil. Pour Lui, par Lui,
en Lui, nous pouvons nous tenir véritablement debout, rayonnant son Amour
infini, en Son Nom…
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