Toile : COURONNE D’ANGES
par Sylviane PICHS
Je viens d’achever mon deuxième cahier et ce matin, 13 janvier,
fidèle à ma méditation quotidienne, nourrie par la musique sacrée orthodoxe,
j’ai le privilège d’avoir un message grandiose qui ravit mon âme. Note Mère à
tous, MARIE, m’apparaît au jour de l’ASSOMPTION.
Cette image est presque insoutenable. La vibration et la lumière
sont inexplicables par des mots et l’émotion que je ressens devant cette
apparition dépasse les limites humaines. J’ai le sentiment que mon coeur va
éclater et les larmes sont si abondantes qu’il m’est impossible de les arrêter.
Sans que je m’en rende compte, je me trouve en prière pour toute ma famille,
pour mes amis, pour toute la terre entière. Ma tête qui est baissée, se relève
tout doucement et à ce moment, venant d’en haut à gauche, une lumière vient me
frapper violemment en plein centre de la poitrine, c’est à dire au plexus. Je
ne sais pas ce qui se passe, cela est si inattendu que je fais un bond et que
mon cœur se met à battre la chamade. Je m’en remets assez vite, mais je crois
que j’ai eu peur. Pourquoi est-ce que j’ai eu peur ? Réflexe instinctif,
pourtant j’ai appris à réprimer la peur, à la vaincre. Je constate que les
leçons ne sont jamais tout à fait assimilées !
Je sais que je dois peindre cette vision dont je vais vous
donner l’explication.
Le ciel est tout bleu. Pas tout à fait au milieu, plus vers le
bas, MARIE est allongée dans les voiles blancs. Son front est ceint d’un large
ruban immaculé. Sa main gauche est posée sur son cœur et l’autre qui dépasse
des voiles, est dirigées vers la terre en signe d’au-revoir voulant la protéger
en partant. Sous son corps, trois chérubins tendent les bras vers Elle, comme
s’ils voulaient la soutenir et la faire monter, mais leurs mains ne touchent
pas le corps sacré. Elles arrivent seulement comme un souffle à atteindre l’aura
magnifique. Au-dessus tout est lumière !
Il s’agit du chemin qui mène à DIEU, cercle de lumière et, tout
au long de cette montée magique, une multitude d’anges accompagne cette arrivée
céleste, car je vois beaucoup d’ailes, grands ouvertes et chose étrange, des
yeux démesurément ouverts par l’étonnement et l’admiration. Il y en a de toutes
les couleurs et certains, éblouis par le SAINT corps qui se soulève, sont
voilés par les ailes pour couvrir leur regard. En haut à gauche, des anges
destinés à d’autres fonctions, car ils sont différents dans leur aspect, plus
petits aussi, se montrent dans des attitudes d’accueil et de respect. A cet
emplacement, un visage d’homme barbu, lumineux, aux yeux clos, s’entr’aperçoit.
Il s’est dessiné au tout début de mon travail, alors que j’avais effacé une
erreur, et c’est JEAN-LOUIS, mon gendre (encore lui) qui me l’a fait remarquer,
tout comme il avait vu le visage de MATHILDE (voir tableau précédent).
Ses remarques et son aide sont très importantes pour moi et je me suis
empressée de tracer au pinceau ce qu’il me faisait découvrir. En haut à droite,
il y a des cloches. Elles sont au nombre de trois.
Je constate que le premier message de ce troisième cahier,
ressemble à mes visions du début de mon chemin, c’est-à-dire à l’année 1990. Je
retrouve ma peinture éthérée, aux couleurs estompées et délicates, tout comme
celles employées pour la naissance de Mathilde.
Qu’est-ce que l’on veut me faire comprendre, je ne le sais pas,
mai sil y a forcément une raison à cela.
L’ASSOMPTION – 1er tableau
du 3ème cahier – mars
2001
de Sylviane PICHS
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