Dans l’un de mes tableaux, il se présente un cachot en forme de
soupirail situé au ras de terre sur un sol couvert d’énormes dalles. Il est
visible au fond et à gauche et est muni de grilles noires. Devant cette bouche
peu accueillante, s’étend vers l’avant une large allée également pavée. Au
milieu de ce chemin, accroupie, et à genoux, on distingue une religieuse vêtue
d’un vêtement de lin épais de couleur ivoire et sa tête est couverte d’un
scapulaire. Son attitude est implorante. Devant elle, vu de dos, un gigantesque
athlète splendide, dont on devine le corps nu sous un drapé de tissus
transparents et blanc, lève la tête vers la droite, offrant à notre regard un
profil impérieux ordonnant paix et justice. Il brandit vers le ciel, une épée
de lumière qu’il tient de sa main droite et de sa main gauche dirigée vers
l’arrière, il maintient son aile largement ouverte pour créer un rempart à la
religieuse.
Ce mouvement donne à son corps une torsion gracieuse et dévoile
un dos large et musclé. Il possède en effet, deux grandes ailes translucides
aux reflets turquoises, très pâle. Ce visage sans faille, résolu, est entouré
d’une crinière rousse et flamboyante.
Il s’agit d’un archange et vous l’avez deviné sans aucun droite,
nous sommes en présence de SAINT
MICHEL Archange.
Il s’est présenté à moi, un matin, lorsque j’étais en méditation
et priais pour FRANCOISE. A ce moment, on me dit :
« Enregistre lui deux cassettes qui correspondent à ses
soucis actuels et prépare lui ce tableau que tu lui offriras ».
SAINT MICHEL ARCHANGE – 14ème tableau du 3ème cahier – février 2002.
Toile
de Sylviane PICHS
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