jeudi 25 août 2016

ADONAÏ - le Sans Nom



Sur les nuages reliés à chaque SEPHIRA de la toile de Sylviane, chaque nuage représente un nom de DIEU.




Septième nom : ADONAI SABAOTH

DIEUX DES ARMEES. Victoire et Triomphe. Dieu vengeur
Cœur des PRINCIPAUTES. Recteur HANAIEL, conducteur de DAVID
Planète VENUS

Lettres hébraïques : HE – VAV – HE – YOD
                                      TAV – QOF – AALEPH – BETH – ZAYIN


Lorsqu’un juif religieux rencontre le Saint Nom dans sa lecture de la torah, il le remplace par ADONAÏ, qui signifie « Seigneur Dieu », pour ne pas risquer de prononcer le Nom sacré. Seul le grand prêtre osait le dire à voix haute, une fois par an, dans le Saint des Saints, l’endroit le plus sacré du temple, après s’y être longuement préparé et purifié. Voilà pourquoi il ne peut être compris que par le cœur, par l’enfant intérieur qui se souvient de la Source bénie.

Alors, faut-il craindre la magnificence de ce Nom ? Ces quatre Lettres dégagent sans conteste une grande puissance vibratoire. Que viennent-elles nous dire aujourd’hui ? Quel message annonce-elle pour l’humanité entière ? Comment peuvent-elles nous aider concrètement à libérer notre âme de lumière, à soulever le voile de la dualité ?
La réponse à ces questions apparaît lorsque l’on écrit ce Nom sacré, Yahvé, verticalement, en plaçant les lettres de haut en bas. Il dessine alors la silhouette d’un Homme debout. Yod est la tête, le premier Hé forme les épaules et les bras, le Vav est la colonne vertébrale, le deuxième Hé le bassin et les jambes.

Est-ce une surprise ? Les enseignements spirituels nous révèlent que le Divin se découvre au plus profond de nous. Ici le Nom secret de Dieu nous dévoile qu’il porte en Lui l’être humain. Il nous rappelle qu’effectivement, dans notre Réalité éternelle, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Quand le mental se tait, quand le regard sait unir et non plus séparer, quand le cœur s’ouvre et choisit d’aimer, ce Nom sacré se fait miroir de notre Splendeur de lumière.

Cette conscience peut être un puissant support de méditation : pendant plusieurs minutes, je vous propose de contempler le Saint Nom vertical simplement dans une attitude intérieure d’offrande au Divin. Puis laissez-le grandir et prendre sa place dans tout votre être, de la tête jusqu’aux pieds, en vous identifiant à lui. Fermez les yeux en répétant doucement « Yod Hé Vav Hé »… Comme toujours, l’important n’est pas la technique mais la sincérité du cœur, le don de la personnalité humaine à la Source d’Amour du Père-Mère, dans un élan joyeux.

Alors se révèle la réalité de l’Homme fait à l’image de Dieu. Décidément, nous ne sommes pas ce que nous croyons être, enfermés dans nos limites. Nous ne sommes pas cet orgueil, ce besoin désespéré de maîtriser ce monde que nous ne comprenons pas. Nous ne sommes pas ces peurs et ces souffrances nées du long exil, ce manque d’amour et de communication qui étouffe les âmes. Lorsque nous courbons la tête, la fausse couronne du roi-ego tombe, en faisant un bruit qui nous réveille.

Et Lui, le Bien-Aimé, Dieu, la Force de Vie, Il nous relève doucement. Il nous fait percevoir la présence de notre Couronne subtile et éternelle qui se déploie en s’ouvrant comme une fleur aux rayons du Soleil. Pour Lui, par Lui, en Lui, nous pouvons nous tenir véritablement debout, rayonnant son Amour infini, en Son Nom…



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire